lundi 28 avril 2003

Oh un message !



Putain ca fait un bail... A force de ne pas arroser mon blog, le voila tout fane. Le nombre de visites par jour tourne autour des trente, tout le monde virtuel me lache et c'est un juste retour des choses.



Mais, eh, oh, j'ai des excuses.



D'une part j'ai demenage. Avec la coupure internet temporaire qui va avec, a laquelle on ajoute un sentiment de culpabilite grandissant sur les heures passees a bloguer au boulot. J'habite maintenant pres le la mer, dans la rue en face du Dolphinarium, pres du shouk HaCarmel, dans un immeuble tout neuf. Je me sens revivre tout d'un coup: du soleil, un balcon, un espace de deux pieces a ma taille, absence totale d'energies perturbatrices des vies de couple du passé. C'est l'appartement du celibataire qui s'assume, qui veut en profiter avant de reprendre serieusement la quete de l'ame soeur. Le quartier a ses avantages et ses inconvenients. Je suis a deux pas de la mer. J'en vois meme un morceau au loin entre deux palmiers dans la perspective de la jolie mosquee de Tel-Aviv. Je vous rassure pas de muezzin pour vous rappeler qu'Allah est grand a 5h du mat'. Ou alors c'est que mon sommeil est tres profond, tellement je suis a l'aise dans ma nouvelle chambre a coucher. Pourtant j'entend tres bien l'appel du "Al-Tiza'hen", ce judeo-arabe qui tourne dans les rues de Tel-Aviv avec sa caleche et son cheval maladif pour racheter les meubles que les gens veulent jeter. Cela dit je le retiens le Al-Tiza'hen, il a meme pas voulu me racheter les meubles laisses par le proprio et que ce dernier m'a autorise a "jeter". Al-Tiza'hen qui refuse des meubles, c'est un comble d'humiliation. Cela dit je m'en fous c'est pas mes meubles, et c'est justement la raison pour laquelle il etait hors de question que je garde ces energies etrangeres dans ma nouvelle demeure. Alors j'ai balance le canape pourri depuis le premier etage, sur le terrain vague qui me sert de vue. C'est jouissif, de voir ce canape honni s'eclater en mille sur le sol. J'ai toujours adore casser des trucs violemment, a condition que le choc ait lieu loin. J'aurai du etre conducteur de tanks.

J'habite maintenant tres pres de la mer. Mais le quartier a ses avantages et inconvenients: il pue a l'entree de l'immeuble (une histoire d'egouts), j'ai des terrains vagues en guise de jardins environnants, mais c'est un quartier populaire sympa (le marche a cote), mais il pue, mais il est sympa. Et puis j'habite pres de la mer. Bref, j'y suis bien.



Des photos, et d'autres messages a venir, avec d'autres excuses pour mon silence. En vrac, il sera question d'apres-guerre, et de polygamie. Qu'est-ce qu'on ferait pas comme promesses pour re-racoler ses lecteurs...



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