dimanche 21 décembre 2003

La Lybie renonce à ses armes de destruction massive, sans la moindre balle tirée. L'axe anglo-américain a montré qu'il est aussi puissant sur la scène militaire que sur la scène diplomatique.



Les pays arabes, qui essuient leur deuxième défaite en une semaine, réclament qu'Israël en fasse de même. Et leur antenne en France, Le Monde-AFP-dont-l'âme-n'est-plus-à-vendre-tellement-elle-a-été-bradée, se fait l'écho de la requête.

Le ministre de la défense israélien Shaul Mofaz est occupé à exiger de l'Iran, en perse, sa langue maternelle, qu'il renonce à sa nucléarisation, menaçant-même d'une opération de type Osirak sur le sol ennemi.



Puisque personne ne le dit clairement, je vais le dire.

Si un pays comme la Lybie accepte de renoncer à ses armes de dissuasion, c'est parce qu'elle sait qu'elle n'à besoin de dissuader personne, puisque ses ennemis sont innoffensifs s'ils ne sont pas menacés.

Si on demande aux pays arabes de démilitariser leur arsenal de destruction, et non à Israël, c'est parce que leurs régimes sont despotiques, et que leur complexe né de l'humiliation de leurs mères rend leur peuple excessivement susceptibles et potentiellement violents dès qu'ils se sentent eux-mêmes vaguement humiliés. En d'autres mots, c'est parce qu'ils sont bêtes et impulsifs, et on ne donne pas des armes de ce type à des idiots. Surtout quand il suffit d'un idiot à la tête d'un régime totalitaire, ou d'un idiot avec une bombe atomique-chimique-ou-nucléaire dans son sac à dos, pour exterminer la race humaine.

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