- Est-ce que votre père craint des retombèes judiciaires en Israël au sujet des raisons de son voyage au Liban ?
- Ecoutez, quand on a passé trois ans aux mains du Hezbollah, on ne peut pas avoir peur des israéliens. On ne peut qu'être heureux et remercier le bon D... d'être de retour.
Elle est pas très jolie, la fille d'Elhanan Tannenbaum. Mais elle est belle. Elle est courageuse, elle a des airs de Noa Rabin. Sans rien révéler de ce qu'on lui a interdit de révéler, elle essaie d'exprimer par l'émotion qui étrangle ses mots, elle essaie de nous faire comprendre ce que signifient trois ans entre les mains de ces gens-là.
Son père n'est pas un agent du Mossad, ni un dealer de drogue, ni un transfuge du Hezbollah, ni un traître, ni un héros. Ce soir, c'est un Israélien qui revient de trois ans prisonnier des Arabes
Et qu'on ne me fasse pas chier pour remplacer "Arabes" par "musulmans intégristes libanais chiites pro-iraniens de mon cul". Le sentiment qui ressort d'une journée comme celle-ci en Israël, c'est qu'un Arabe suffit à balayer des dizaines de vies dans un bus, et que de quatre Israéliens prisonniers des Arabes il ne peut sortir que 3 cadavres et un homme détruit.
Pendant ce temps, des photos de monstres viennent orner les murs et faire rêver les pôvres enfants palestiniens:
La photo de cette mère de famille qui porte une kalash de la main droite et dans l'autre bras son gosse de trois ans au regard angélique, lui même montrant fièrement un obus. Elle s'est faite exploser à Erez, un des seuls point de passage en Gaza et Israël.
Et la photo de ce nain de Nasrallah, le piailleur qui sert de chef au Hezbollah, qui a réussi à faire baisser le cours de l'Arabe à 0,01 Israélien, et qui promet d'autres kidnappings d'israéliens et d'autres recels de ces derniers contre d'autres ordures de sa race.
A croire qu'ils veulent vraiment passer pour un peuple de merde.
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