vendredi 2 mai 2003

Arithmetique amoureuse



Dans un recent message sur la polygamie, j'exposais les bases d'un domaine nouveau des mathematiques humaines, a savoir l'arithmetique amoureuse.

Il est temps de mettre en forme cette decouverte revolutionnaire, bien qu'aussi ancienne que les origines de l'homme.



Soit {H} l'ensemble des cardinalites d'hommes, c'est-a-dire {0 homme, 1 homme, 2 hommes, etc.}.

Soit {F} l'ensemble des cardinalites de femmes, c'est a dire {0 femme, 1 femme, 2 femmes, etc.}

Soit {R} l'ensemble des cardinalites relationnelles, c'est a dire {nous sommes 0(disparition), je suis 1(integrite), nous sommes 2, nous sommes 3, etc.}. La cardinalite relationnelle definit la puissance numerique d'un groupe d'individus, la somme spirituelle transcendante a la somme physique des personnes.



Nous definissons l'operation [+] entre les ensembles {H} et {F}, qui resulte en un element de l'ensemble {R}.

Cette operation definit la cardinalite relationnelle resultant de l'union d'un certain nombre d'hommes et d'un certain nombre de femmes.

Au stade actuel de la recherche fondamentale dans ce nouveau domaine des mathematiques humaines, cette operation n'est pas commutative. Nous ne nous interessons pour l'instant qu'a l'addition d'un certain nombre de femmes a un homme.

Autre propriete importante de l'operation d'additions: elle doit se faire dans la transparence la plus totale, c'est-a-dire que tous les individus sont informes de la presence des autres, et acceptent de ne pas rompre le lien malgre tout. Sans cela nous entrons dans l'univers mathematique du mensonge et de la separation, et leur logique absurde.



Le support experimental de l'elaboration des equations mathematiques suivantes, c'est moi l'homme.



Nous obtenons les resultats suivants:



(a) 1+0=1, Un homme seul est un homme seul, integre, entier.



(b) 1+1=3, une homme et une femme forment un couple, et l'amour decuple leur potentiel, ils sont 3: l'homme, la femme et l'amour, avec tout ce qui en resulte: bonheur, enfants, projets, puissance. Le corps trinitaire resultant est un corps solide, entier, gonfle de sens.



(c) 1+2=0, l'homme uni avec deux femmes, il se retrouve finalement au milieu des tirs croises entre les deux jalouses, menant a la destruction totale des individus. Etat instable par excellence, car induisant une concurrence en face-a-face dans une sorte de cupidite amoureuse pour avoir a elle-seule le stade adule du 1+1=3. Il est imperatif d'en rajouter une aussi vite que possible, pour rejoindre l'integrite inherente a l'equation suivante.



(d) 1+3=1, l'homme qui s'unit avec 3 femmes. Polygamie diront certains, luxure diront d'autres. Le fait est que c'est tres agreable, c'est le domaine de la chair et de la liberte. Un culte du corps, preserve de toute pression sociale. Mais en fait, le revers de la medaille, c'est qu'aucune relation veritable ne se cree, nous sommes dans la superficialite absolue, le plaisir pour le plaisir. Meme si certaines des trois eprouvent un attachement pour l'homme, ce dernier a son systeme sentimental completement perturbe. Son coeur a perdu le sens de l'orientation, un egarement de deadlocks et coredumps, un bug irresolvable de corruption d'espace memoire. Le fait que l'homme ait son systeme amoureux en rade est d'ailleurs ce qui rassure en partie les femmes concernees, et les preserve de tout acces de jalousie. Son ego, en revanche, est cajole, bichonne, flatte, mais c'est tout ce qu'il reste. Au bout du compte il est seul, avec un ego dans les nuages, mais seul, integre et entier.



Ce sont les resultats que j'ai obtenus pour l'instant suite a mes recherches dans ce domaine nouveau de l'arithmetique.

J'en suis actuellement a une cardinalite relationelle de 1, c'est a dire que la boucle est bouclee entre les 4 equations.



Evidemment, chacun(e) est invite(e) a faire avancer cette science, grace a son experience.



C'est le debut d'une these qui sera publiee completement un jour ou l'autre, les theories des Cordes et autres theses revolutionnaires n'ont qu'a bien se tenir.



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