lundi 27 décembre 2010

Transe houellebecquienne

Je suis en train de lire le dernier Prix Goncourt de Houellebecq, et j'ai une terrible envie de nu, de me mettre a nu je veux dire.
Non content de réveiller en moi des instincts d’écriture par trop longtemps enfouis, ce con parle d'art pictural: photographie, peinture, brefs toutes ces formes d'art auxquelles je n'ai jamais osé toucher, mais qui m'excitent de manière embarrassante. Heureusement ça me protège d'un trop plein de mimétisme, déjà que je me surprend à copier son style...
J'ai quand même le piano jazz et la caricature. Pas vraiment doué pour le piano, mais avec le crayon je crois que j'ai quelque chose a dire. Et puis j'ai de l'inspiration, entre le fils-enfin qui arrive, et le nouveau boulot qui approche, fruit d'un douloureux processus de décision, le premier depuis mon Alyah je pense.
Avec comme cerise sur le gâteau ce mois de chômage que j’espère m'arranger entre les deux positions. J'ai toujours rêvé d’être chômeur.
Mais il se fait tard, Monsieur. Il faut que je dorme, si je veux avoir une chance de répondre enfin a l'appel de mon corps et de mon âme. Apres deux mois sans cigarette, mais toujours avec le manque, la compensation sucrée m'apporte des formes jusqu'ici inconnues au dessus de la ceinture, alors il va falloir que je me mette au sport. En même temps, j'ai une étrange envie de prier, prier pour remercier ou bien pour demander, je ne sais pas trop. Mais envie de reprendre contact avec Mister D'. Mais sport ou prière, ce sont des choses qui se font très tôt le matin, genre 6h du mat ici. C'est mal barré pour voir le sefer thora demain.
Bref, encore et toujours des "envies de". Quoique ça va j'ai pas chômé dernièrement en terme de réalisation de mes envies, avec cette historie de nouveau boulot. Mais des envies j'en ai beaucoup d'autres, j'ai un overdraft d'envies. Bonne nuit.

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