Non, Yasser ne se fera pas enterrer au Mont du Temple *
* (l'esplanade des mosquees pour les musulmans) - j'inverse la parenthese par rapport a l'article du Monde, rien que pour montrer en une formulation combien certains sont aussi musulmans que moi je suis juif.
Yasser ne rentrera pas non plus en Israel.
Oui je sais, Israel a promis a Chirac le contraire, mais il y a dans la vie ce qu'on appelle des mesonges blancs. Ces mensonges que l'on se doit de faire pour preserver une sensibilite, ou pour eviter une catastrophe, ou les deux a la fois.
Au debut il y aura un probleme logistique. Puis une manifestation pour laquelle il faut bloquer la circulations des convois officiels. Ou un nouvel acces de colere entre Sharon et Chirac. Bref, Yasser Arafat devra se trouver une maison quelque part en Jordanie, si le Roi Abdallah le veut bien. Parce que lui aussi, comme tous les dirigeants sains d'esprit, ne peut pas le cadrer.
Ou alors il restera a Paris, dans l'appartement du 16eme de sa femme Souha, qui ne pourra plus amener ses multiples amants a la maison.
Il se fera aussi enterrer a Paris. Peut-etre au Pantheon, puisque la France n'est plus a une honte-pres.
Le Pantheon deviendra alors le 4eme lieu saint de l'Islam.
samedi 30 octobre 2004
vendredi 29 octobre 2004
Beuark
Comme le montrent les evenement d'aujourd'hui, sans la France, Yasser Arafat serait deja mort. Il serait deja mort politiquement aussi, depuis longtemps.
Sans la France, Israel et les Palestiniens vivraient peut-etre deja en paix.
Sans la France, Israel et les Palestiniens vivraient peut-etre deja en paix.
lundi 25 octobre 2004
La France en danger de mort
Je crois que j'ai compris le probleme de la France.
Disons que je l'avais compris depuis un moment, mais cette fois-ci j'arrive a le formuler.
Commencons par le remede: Chirac devrait soutenir Bush
Sans ce remede, la France est en danger de mort.
Nous avons une situation ou un gouvernement de droite, c'est a dire un gouvernement constitue a 100% de l'UMP, pratique une politique de gauche. Disons une politique etrangere de gauche. Disons une politique etrangere de gauche si l'on s'en tient aux declarations du Quai d'Orsay et de l'Elysee.
Opposition a la politique du president americain George W. Bush au Moyen-Orient, soutient a un monde multipolaire, association avec des poids lourds de la gauche mondiale comme le president Lula du Bresil, politique outrageusement pro-arabe, etc.
Resultats:
Quand un parti de droite au pouvoir pratique une politique de gauche, cette corruption de l'echiquier politique signe la fin de la vie politique, et le debut de la mort de la democratie.
Les democraties meurent a cause de ceux qui ne restent pas fideles a leurs idees.
Disons que je l'avais compris depuis un moment, mais cette fois-ci j'arrive a le formuler.
Commencons par le remede: Chirac devrait soutenir Bush
Sans ce remede, la France est en danger de mort.
Nous avons une situation ou un gouvernement de droite, c'est a dire un gouvernement constitue a 100% de l'UMP, pratique une politique de gauche. Disons une politique etrangere de gauche. Disons une politique etrangere de gauche si l'on s'en tient aux declarations du Quai d'Orsay et de l'Elysee.
Opposition a la politique du president americain George W. Bush au Moyen-Orient, soutient a un monde multipolaire, association avec des poids lourds de la gauche mondiale comme le president Lula du Bresil, politique outrageusement pro-arabe, etc.
Resultats:
- une gauche francaise completement inexistante, reduite a quelques soubresauts agonisants et pathetiques comme leur Non a la constitution europeenne, ou bien leur Oui, enfin je sais plus, bref on s'en fout.
- un basculement des opinions de droite vers l'extreme droite, seule porte-parole de l'esprit critique pro-Bush et anti-Arabe. Le probleme etant que cette extreme droite a pour but ultime la destruction des livres.
- une atmosphere de pensee unique.
Quand un parti de droite au pouvoir pratique une politique de gauche, cette corruption de l'echiquier politique signe la fin de la vie politique, et le debut de la mort de la democratie.
Les democraties meurent a cause de ceux qui ne restent pas fideles a leurs idees.
mercredi 6 octobre 2004
Jours de
Mais qu'est-ce que c'est que cette operation qui a lieu ces jours-ci a Gaza ?
Jours de penitence ?
Jours de repentir ?
Jours de repentance ?
Jours du pardon ?
C'est la que je me suis rendu compte que je passais trop de temps dans les sites francophones, au point d'etre aussi a l'ouest que leurs auteurs. Je me souvins que je suis israelien, hebrophone, et que j'ai acces a de la fraiche information dans la langue du territoires ou se jouent les evenements...
Alors, l'operation actuelle a Gaza se nomme, en hebreu: Yamei Tshouva, les Jours de "Tshouva"........
Et la je comprends la peine de nos correspondants des journaux francais.
Tshouva est un mot particulierement diffifcile a traduire.
En fait, le mot lui meme est simple, ca veut dire "reponse". Mais il a aussi une signification religieuse sur laquelle nous reviendrons.
Donc, premiere traduction, textuelle: "Les jours de Reponse". "Represaille", ou "Reaction", c'est un autre mot en hebreu: Tgouva. Tshouva a plutot une connotation intellectuelle, spirituelle. Tshouva, c'est du domaine du verbe, tandis que Tgouva, c'est du domaine de l'acte. Etrange quand on considere que l'operation de Gaza est davantage musclee que philosophique. Peut-etre que le gouvernement israelien a lance cette operation davantage pour son sens que pour les resultats escomptes. Malgre les declarations officielles.
En fait, Tshouva resonne d'une maniere particuliere en Israel. Quand un Juif plutot laique devient religieux, on dit qu'il retourne en "Tshouva". Une maniere de dire qu'il passe dans un mode ou il a toutes les reponses a toutes les questions, et ces reponses sont en general basees sur l'Eternel-notre-dieu-roi-du-monde. A l'inverse, quand un Juif religieux decide de quitter la religion pour retourner a une vie profane, on dit qu'il va en "She'ela", en "question". Il fait abstraction des reponses divines, et s'interesse au chemin de la decouverte sans la boussole de la religion.
Les sujets religieux echappent souvent a l'esprit cartesien laic et etroit de l'establishment hexagonal, et la presse francaise a eu recours, pour cacher son embarras, a un vocabulaire dramaturge digne du Jugement Dernier, en traduisant donc Tshouva par:
- "Penitence": les laics, qui plus-est non-juifs, voient souvent les regles religieuses comme une punition de part leur rigueur. Tandis que les religieux vous diront le plaisir qu'ils trouvent dans cette visite guidee de la vie, ou les regles les poussent a jouir des meilleures choses tout en gardant un contact salvateur avec le spirituel et la divinite.
- "Repentir", ou "Repentance" (un des deux mots est certainement inexistant dans le dictionnaire): Ces memes laics, qui plus-est non-juifs, toujours dans ce registre de la punition inherente a la religion, ajoutent parfois cette nuance d'auto-punition, ici pour se "repentir" d'une faute commise.
- "Pardon": rien a voir avec le mot "Tshouva". Il n'y a dans cette traductions que la reference ignorante au Yom Kippour d'il y a deux semaines.
Autant de traductions, plus ou moins pertinentes, autant de facons de regarder les evenements actuels de Gaza.
Jours de penitence ?
Jours de repentir ?
Jours de repentance ?
Jours du pardon ?
C'est la que je me suis rendu compte que je passais trop de temps dans les sites francophones, au point d'etre aussi a l'ouest que leurs auteurs. Je me souvins que je suis israelien, hebrophone, et que j'ai acces a de la fraiche information dans la langue du territoires ou se jouent les evenements...
Alors, l'operation actuelle a Gaza se nomme, en hebreu: Yamei Tshouva, les Jours de "Tshouva"........
Et la je comprends la peine de nos correspondants des journaux francais.
Tshouva est un mot particulierement diffifcile a traduire.
En fait, le mot lui meme est simple, ca veut dire "reponse". Mais il a aussi une signification religieuse sur laquelle nous reviendrons.
Donc, premiere traduction, textuelle: "Les jours de Reponse". "Represaille", ou "Reaction", c'est un autre mot en hebreu: Tgouva. Tshouva a plutot une connotation intellectuelle, spirituelle. Tshouva, c'est du domaine du verbe, tandis que Tgouva, c'est du domaine de l'acte. Etrange quand on considere que l'operation de Gaza est davantage musclee que philosophique. Peut-etre que le gouvernement israelien a lance cette operation davantage pour son sens que pour les resultats escomptes. Malgre les declarations officielles.
En fait, Tshouva resonne d'une maniere particuliere en Israel. Quand un Juif plutot laique devient religieux, on dit qu'il retourne en "Tshouva". Une maniere de dire qu'il passe dans un mode ou il a toutes les reponses a toutes les questions, et ces reponses sont en general basees sur l'Eternel-notre-dieu-roi-du-monde. A l'inverse, quand un Juif religieux decide de quitter la religion pour retourner a une vie profane, on dit qu'il va en "She'ela", en "question". Il fait abstraction des reponses divines, et s'interesse au chemin de la decouverte sans la boussole de la religion.
Les sujets religieux echappent souvent a l'esprit cartesien laic et etroit de l'establishment hexagonal, et la presse francaise a eu recours, pour cacher son embarras, a un vocabulaire dramaturge digne du Jugement Dernier, en traduisant donc Tshouva par:
- "Penitence": les laics, qui plus-est non-juifs, voient souvent les regles religieuses comme une punition de part leur rigueur. Tandis que les religieux vous diront le plaisir qu'ils trouvent dans cette visite guidee de la vie, ou les regles les poussent a jouir des meilleures choses tout en gardant un contact salvateur avec le spirituel et la divinite.
- "Repentir", ou "Repentance" (un des deux mots est certainement inexistant dans le dictionnaire): Ces memes laics, qui plus-est non-juifs, toujours dans ce registre de la punition inherente a la religion, ajoutent parfois cette nuance d'auto-punition, ici pour se "repentir" d'une faute commise.
- "Pardon": rien a voir avec le mot "Tshouva". Il n'y a dans cette traductions que la reference ignorante au Yom Kippour d'il y a deux semaines.
Autant de traductions, plus ou moins pertinentes, autant de facons de regarder les evenements actuels de Gaza.
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