vendredi 7 mai 2004

Industrie du disque

Je suis favorable au telechargement de musique sur Internet.



Je n'y vois aucune forme de vol.

Je considere que la perversion reside dans l'enrichissement par la duplication a l'infini d'un enregistrement de trois minutes. Peu importe que l'enrichi soit l'artiste ou la maison de disque, ce n'est qu'une histoire de facteur 1000. Le principe obcene reste le meme.



Au fur et a mesure que les trilliards de morceaux sont telecharges, personne n'est encore pret a acheter un disque. Rien de plus que la loi de l'offre et de la demande. Les majors devraient comprendre.

Au bout du compte, un disque n'a pas plus de valeur que le l'alliage de plastique et de verre dont il est constitue. Et qu'on ne vienne pas me comparer un tableau de Picasso avec un CD de Michael Jackson, comme si le gravage industriel avait la meme valeur que l'experience unique et interminable a la fois des journees entieres passees par un peintre a faire l'amour avec sa toile.



Comme je l'ai entendu dire ce soir a la tele, la question n'est pas de savoir comment l'industrie du disque va survivre, mais 'si' elle doit survivre.



Et non les artistes ne creveront pas la faim. Ils devront simplement, comme leurs ancetres du siecle dernier, gagner leur vie en faisant des concerts et des spectacles. Ca au moins c'est de l'argent merite.



1 commentaire:

Anonyme a dit…

Bonjour,

L'interview d'un disquaire passionné ici :

http://www.desoreillesdansbabylone.com/2008/12/interview-etre-disquaire-en-2008.html

Ca change de discours...

Bonne continuation,

Ju