J'ai eu honte quand ils ont sifflé la Marseillaise.
J'étais indifférent quand Trézeguet a marqué.
J'étais content quand il a été sorti.
J'ai hurlé de joie quand Walid a marqué pour Israel.
Fabien avait effectivement raison de craindre sa venue en terre promise.
A côté de moi, Ravid, un collègue de travail et ami, bien qu'à l'autre bout de la gauche. Il était pour la France, au point de s'arracher les cheveux de son crâne chauve devant la qualité du jeu israélien.
Un Israélien pour la France, un Francais pour Israël, chacun se cherche une appartenance ou une non-appartenance, et la trouve grâce a un match entre deux identités.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire