Je discutais d'evolution avec mes chers collegues. Extremement a gauche, forcement ils ont essaye de me vendre du Darwinisme. Moi je defendais ce que j'appelle le Determinisme. Bon c'etait surtout pour les faire chier. J'aimais bien l'idee de mettre dans la tete de ces rationalistes extremistes l'idee que l'evolution soit le fruit d'une intention.
Non pas que je sois contre ce que dit ce mec. Mais disons que sa theorie est plutot... pauvre.
En substance il dit que les especes evoluent pour s'adapter a leur environnement, et nous ne voyons que les plus adaptes.
Je laisse a Patrice Van Ersel les mots justes pour ridiculiser la theorie darwinienne, avec un extrait de son livre le plus impressionnant, le Cinquieme Reve:
Charles Darwin disait que le concours du hasard et de la necessite avait eu pour effet de selectionner les etres vivants les plus adaptes. Mais qui sont les plus "adaptes" ? Les plus costauds ? Les plus ruses ? Les plus souples ? La reponse la plus rigoureuse est : les plus adaptes sont ceux qui survivent. Autrement dit: les survivants survivent. C'est la plus mechante boucle d'une vieille vision geniale, mais salement en crise.
Ces mots resument toute ma frustration quand j'entend les gens s'egosiller de darwinisme. Cette theorie ne repond a aucune question en fait, et surtout ne contredit pas la vision "intentionnaliste". C'est a dire la vision comme quoi l'evolution obeit a une volonte determinee. Darwin ne fait qu'ajouter le fait que cette volonte soit l'oeuvre d'un esprit assez intelligent, ou ingenueux, pour faconner des especes assez "adaptees" pour survivre.
Un esprit qui nous echappe, puisqu'on ne sait pas vraiment qui decide: D.ieu diront certains, la volonte collective diront d'autres, etc.
Prenez le requin-marteau.
Quelqu'un peut-il me dire quel est le lien, le chainon manquant, entre cette bete et son cousin blanc ? A part bien sur l'eventualite qu'il s'agisse d'un Grand Blanc qui a avale un skateboard de travers.
Qui, je dis bien qui, a bien pu avoir l'idee de cette forme, il faut le dire, debile ?
Pas si debile que ca cela dit, puisque ces yeux ecartes donnent au requi-marteau une stereovision bien plus puissante, qui lui permet d'evaluer la distance d'une proie avec bien plus de precision. C'est sur, l'"evolutionneur" a du genie. Mais je maintiens que nous avons a faire a un ingenieur, ou un artiste, en tous cas un esprit avec une intention. Un type qui a fume un joint cosmique et a invente cette espece bizarroide, juste comme ca pour deconner.
La forme, c'est ca le chainon manquant des theories de l'evolution. Il y a un ou plusieurs esprits, transcendants, qui decident de la forme des especes. Le meme qui a reve l'homme.
Je reprend l'approche mythique, que la meme Patrice Van Eersel a repris d'une legende indienne:
Le Grand Esprit a reve la lumiere, et la lumiere a trouve son accomplissement dans la transparence.
La transparence a reve le caillou, et le caillou s'est accompli dans le cristal.
Le cristal a reve la fleur, et la fleur s'est accomplie dans l'arbre.
L'arbre a reve le ver de terre, et le ver de terre s'est accompli dans la baleine.
La baleine a reve l'homme, et l'homme s'est accompli dans... le Juif.
En fait la legende laisse evidemment la question de l'accomplissement de l'homme en suspens. C'est d'ailleurs tout le but de l'experience humaine, a savoir trouver son accomplissement, son extase. C'est aussi le but du livre de Van Eersel, qui sonde l'avenir de l'homme a travers les mysteres des cetaces, les dauphins les orques et les balaines en particulier. Un livre magnifique, technique au point d'etre saoulant parfois, mais magnifique.
Dans un affront quotidien au Darwinisme, nous decidons chaque jour de notre evolution. Nous avons meme invente le droit et les allocation-chomage pour proteger les faibles des forts, avec plus ou moins de succes, et ainsi rompre l'idee de selection naturelle. Le fait-meme qu'une meteorite puisse decimer tous les dinausaures, ou qu'un seul homme puisse appuyer sur le bouton atomique, ou qu'un hacker puisse paralyser tous les ordinateurs du monde, qu'un rayon de soleil puisse faire muter notre genetique, montre que notre evolution n'est pas simplement une histoire de selection lente et continue.
Ce qu'on appelle le hasard, et que reprend Darwin pour introduire la notion d'evenement dans sa theorie, n'est que le seul et pathetique echappatoire des scientifiques face a l'inconnu. Rien n'arrive "stam", par hasard, tout est le fruit soit d'une intention, soit d'une mecanique. Le hasard n'est que la limite des connaissances en mecanique.
Le fait que l'infiniment petit ne soit pas observable, que la vitesse soit limitee par celle de la lumiere, que notre univers soit regi par des constantes, que notre corps soit une machine aussi geniale, tout ca montre qu'il y a une intelligence, un programme qui nous depasse ou que nous ne sommes pas invites a savoir, un ingenieur double d'un artiste qui a invente tout ca, avec peut-etre pour but de nous donner les outil pour inventer a notre tour.
jeudi 31 juillet 2003
On s'adapte
Je profite de cette petite periode de deprime pour remettre les feedbacks ainsi que quelques liens de base.
mercredi 30 juillet 2003
Mur
Qu'est-ce que ca peut leur foutre, aux Palestiniens, qu'on fasse un mur entre eux et nous ?
On n'a pas confiance, on n'a pas confiance. C'est tout.
On va faire la Paix, ils vont avoir un pays, ils vont pas vraiment savoir quoi en faire, ils vont trouver une raison pour annuler la treve (souvenez-vous, la "Justice", ca marche a tous les coups dans l'esprit des cons), et puis paf, dans le Mur.
On pardonnera, tout ce que vous voudrez, mais apres c'est chacun de son cote du Mur. Pour les utopies de peuples Juifs et Arabes main dans la main on va attendre un tout petit peu.
Eh, faut pas oublier qu'ils ont une ribambelle de gosses intoxiques a la propagande d'Arafat, qui disent eux meme qu'ils aiment la mort, et autres conneries. C'est pas le genre de truc qui s'efface en un trait de stylo sur un traite de Paix. Faut une generation de vie a peu pres normale, au moins. On y travaille. Des murs on en a casse d'autres, une fois qu'ils ont fait leur temps, n'est-ce pas ?
On n'a pas confiance, on n'a pas confiance. C'est tout.
On va faire la Paix, ils vont avoir un pays, ils vont pas vraiment savoir quoi en faire, ils vont trouver une raison pour annuler la treve (souvenez-vous, la "Justice", ca marche a tous les coups dans l'esprit des cons), et puis paf, dans le Mur.
On pardonnera, tout ce que vous voudrez, mais apres c'est chacun de son cote du Mur. Pour les utopies de peuples Juifs et Arabes main dans la main on va attendre un tout petit peu.
Eh, faut pas oublier qu'ils ont une ribambelle de gosses intoxiques a la propagande d'Arafat, qui disent eux meme qu'ils aiment la mort, et autres conneries. C'est pas le genre de truc qui s'efface en un trait de stylo sur un traite de Paix. Faut une generation de vie a peu pres normale, au moins. On y travaille. Des murs on en a casse d'autres, une fois qu'ils ont fait leur temps, n'est-ce pas ?
Vaccin
Premiers essais sur l'homme d'un vaccin européen contre le sida
Vingt-quatre volontaires vont tester à partir de lundi un vaccin anti-sida développé par un consortium européen, EuroVacc, et financé par un programme de recherche de l'Union européenne, a annoncé mercredi le Centre hospitalier universitaire du canton de Vaud, à Lausanne.
Et on fait quoi pour verifier que ca marche ?
Comprend rien.
Ca y'est c'est bon la vague de bonheur est passee, je peux reprendre mes ecrits.
L'interface de Blogger est a nouveau jolie. Mon template fait toujours partie des martyrs, mais j'ai espoir de retrouver son fichier quelquepart dans un sous-sol. Demain si j'ai le temps et si j'y pense.
Je suis effraye par le manque de controle. Les choses vont parfois si bien, le bonheur si simple et si limpide, qu'on se demande si et comment il peut disparaitre un jour. L'amour, incomprehensible. Du jour au lendemain, une flamme s'est eteinte. Les amants sont devenus etrangers, sans veritable raison apparente, sans preavis. Au reveil de la plenitude d'un orgasme, les corps deciderent de se taire. C'est au dela de toute comprehension. On n'y croit pas au debut. On se dit que c'est passager, un syndrome pre-mensuel, encore un. Le genre de truc contagieux a travers les genres. Pas envie. Mauvaise humeur. Fais pas chier. De la veritable magie noire. Qu'on nous aurait enfonce une aiguille dans nos poupees-effigie, qu'on ne s'y serait pas mieux pris.
Tout etait si parfait, indestructible, tout est maintenant volatilise, irrecuperable. Ca ne s'explique pas. Je ne sais pas si je saurai l'expliquer un jour.
En tous cas la grande victime dans tout ca c'est la confiance. Confiance en soi, en les sentiments.
Je voulais parler d'elle depuis quelques semaines. J'ai attendu qu'elle s'en aille pour le faire. Elle s'appelle toujours Lumiere. Elle a eclaire ma vie pendant deux ou trois semaines, un flash eblouissant a la maniere d'une lampe a neutron. Et maintenant je retrouve le noir.
(Dixit Terminator 3:)
Nothing can be taken for granted.
Zut je l'ai dit. Oui le film sort demain soir en Israel, et je l'ai deja vu. Les DVD graves etaient en vente libre au Shouk du Carmel a Tel-Aviv, pour 30 shekels, le prix d'une place de cinema. Je voulais voir si c'etait du vrai. Ca l'etait. Avec les sous-titres en hebreu en plus, c'est a dire qu'on a a faire a une fuite des salles de cinema. Je me sentais un peu criminel en voyant ce film. Comme un juda sur le futur, comme dans le film. On sait ce qui va se passer avant tout le monde. Je fais partie des elus inities avertis du destin. Assez chanceux, ou malchanceux, pour savoir ce qui nous attend, et pour me preparer a y survivre.
Ce film m'a litteralement deprime. En plus ce n'est qu'un pale remix des episodes 1 et 2, sans le talent de James Cameron.
Son visionnage a exactement coincide avec la chute de l'edifice de ma nouvelle relation. Comme un Judgment Day imprevisible et inevitable a la fois. Les scenes de cette trilogie pre-apocalyptique m'ont hante tout au long de cette semaine. Les retombees radioactives ont fini leur travail puisqu'a present Lumiere est partie. Et je survis.
A la lecture de ces lignes, que certains comprendront, j'entend deja arrive les renforts, qui demanderont ce qui s'est passe. Tout a ete trop vite, la technologie amoureuse s'est emballee vers une perfection qui s'est retournee contre nous, une harmonie a laquelle nous n'etions pas prets. Il faut continuer a apprendre, a reapprendre, sur le tard.
(Dixit l'Histoire, et certainement aussi les Ecrits:)
Pour la enieme fois, le jugement est tombe, la peine commence, en attendant la liberation.
Comme pour boucler la boucle, des reminiscence sont remontees aujourd'hui du chaos familial de France qui a precede la Lumiere amoureuse d'Israel. La Lumiere est partie, le Chaos revient.
C'est l'histoire d'un conflit entre une mere et sa fille, un concours de connerie et de phrases assassines, des mots de plus contre des mots en trop, un double-fantasme de possession et de depossession tristement symetrique. Tout ca parce qu'on ne supporte pas le bonheur qui s'annonce. On veut le detruire d'une maniere ou d'une autre. Et le venin de la haine se repand dans l'arbre familial, on se prend les coups en restant impartial ou bi-partial ou peu importe, on finit par adopter un clan, puis l'autre. Et on s'enfonce dans le vortex. On nous demande de choisir, avec ou sans eux dans cette guerre que nous n'avons pas voulue. Des caprices d'honneur et un jeu sans gagnant.
L'une des deux se transforma en une bete dechainee, l'autre prenait les coups et les renvoyait. Essouflee la bete se calma, pleura, s'effaca pour laisser parler son ame et demander pardon. Son ennemie meurtrie fut d'abord conciliante, mais son nouveau milieu lui imposa vite la rancune, le jour ou les choses seraient inoubliables. Exsangue a nouveau, la bete en face s'est reveillee, et veut reprendre son oeuvre destructrice. Mais les choses auraient pu en etre autrement, si les victimes avaient su pardonner. J'essaie de m'en souvenir.
Aujourd'hui, dans ce telephone qui sait si bien transporter l'amertume a travers les mers, a nouveau les cris d'appel a la Justice, ces exigences pour des excuses absurdes qui conditionnent la communication, ces murs de rigidite qui rendent la Paix impossible.
Justice ! Justice ! Justice ! Je DETESTE la Justice.
J'entend ces cris des deux cote. Ces deux cotes qui savent preparer si meticuleusement leur chute, en repondant a l'impardonnable par l'impardonnable, un mot de plus contre un mot de trop, jusqu'a l'etreinte fatale le jour du nouveau Jugement. Et qui sont incapables de pardonner quand par miracle un des deux s'excuse. Parce que la rancune est bien plus savoureuse. Bien plus amusante, apparemment.
(Dixit notre Talmud:)
La ou il y a Justice, il n'y a pas de Paix.
Pendant ce temps, et pour complexifier encore un peu le tableau, j'ai des idees revolutionnaires au boulot. Des histoires de gestion evenementielle de systemes de fenetrage pour leur mise en reseau.
Reconnaissance garantie, l'inventeur est adule, il merite qu'on lui confie le projet.
(Dixit Moi:)
La technologie des machines avance sur le terreau de l'ego humain.
L'interface de Blogger est a nouveau jolie. Mon template fait toujours partie des martyrs, mais j'ai espoir de retrouver son fichier quelquepart dans un sous-sol. Demain si j'ai le temps et si j'y pense.
Je suis effraye par le manque de controle. Les choses vont parfois si bien, le bonheur si simple et si limpide, qu'on se demande si et comment il peut disparaitre un jour. L'amour, incomprehensible. Du jour au lendemain, une flamme s'est eteinte. Les amants sont devenus etrangers, sans veritable raison apparente, sans preavis. Au reveil de la plenitude d'un orgasme, les corps deciderent de se taire. C'est au dela de toute comprehension. On n'y croit pas au debut. On se dit que c'est passager, un syndrome pre-mensuel, encore un. Le genre de truc contagieux a travers les genres. Pas envie. Mauvaise humeur. Fais pas chier. De la veritable magie noire. Qu'on nous aurait enfonce une aiguille dans nos poupees-effigie, qu'on ne s'y serait pas mieux pris.
Tout etait si parfait, indestructible, tout est maintenant volatilise, irrecuperable. Ca ne s'explique pas. Je ne sais pas si je saurai l'expliquer un jour.
En tous cas la grande victime dans tout ca c'est la confiance. Confiance en soi, en les sentiments.
Je voulais parler d'elle depuis quelques semaines. J'ai attendu qu'elle s'en aille pour le faire. Elle s'appelle toujours Lumiere. Elle a eclaire ma vie pendant deux ou trois semaines, un flash eblouissant a la maniere d'une lampe a neutron. Et maintenant je retrouve le noir.
(Dixit Terminator 3:)
Nothing can be taken for granted.
Zut je l'ai dit. Oui le film sort demain soir en Israel, et je l'ai deja vu. Les DVD graves etaient en vente libre au Shouk du Carmel a Tel-Aviv, pour 30 shekels, le prix d'une place de cinema. Je voulais voir si c'etait du vrai. Ca l'etait. Avec les sous-titres en hebreu en plus, c'est a dire qu'on a a faire a une fuite des salles de cinema. Je me sentais un peu criminel en voyant ce film. Comme un juda sur le futur, comme dans le film. On sait ce qui va se passer avant tout le monde. Je fais partie des elus inities avertis du destin. Assez chanceux, ou malchanceux, pour savoir ce qui nous attend, et pour me preparer a y survivre.
Ce film m'a litteralement deprime. En plus ce n'est qu'un pale remix des episodes 1 et 2, sans le talent de James Cameron.
Son visionnage a exactement coincide avec la chute de l'edifice de ma nouvelle relation. Comme un Judgment Day imprevisible et inevitable a la fois. Les scenes de cette trilogie pre-apocalyptique m'ont hante tout au long de cette semaine. Les retombees radioactives ont fini leur travail puisqu'a present Lumiere est partie. Et je survis.
A la lecture de ces lignes, que certains comprendront, j'entend deja arrive les renforts, qui demanderont ce qui s'est passe. Tout a ete trop vite, la technologie amoureuse s'est emballee vers une perfection qui s'est retournee contre nous, une harmonie a laquelle nous n'etions pas prets. Il faut continuer a apprendre, a reapprendre, sur le tard.
(Dixit l'Histoire, et certainement aussi les Ecrits:)
Pour la enieme fois, le jugement est tombe, la peine commence, en attendant la liberation.
Comme pour boucler la boucle, des reminiscence sont remontees aujourd'hui du chaos familial de France qui a precede la Lumiere amoureuse d'Israel. La Lumiere est partie, le Chaos revient.
C'est l'histoire d'un conflit entre une mere et sa fille, un concours de connerie et de phrases assassines, des mots de plus contre des mots en trop, un double-fantasme de possession et de depossession tristement symetrique. Tout ca parce qu'on ne supporte pas le bonheur qui s'annonce. On veut le detruire d'une maniere ou d'une autre. Et le venin de la haine se repand dans l'arbre familial, on se prend les coups en restant impartial ou bi-partial ou peu importe, on finit par adopter un clan, puis l'autre. Et on s'enfonce dans le vortex. On nous demande de choisir, avec ou sans eux dans cette guerre que nous n'avons pas voulue. Des caprices d'honneur et un jeu sans gagnant.
L'une des deux se transforma en une bete dechainee, l'autre prenait les coups et les renvoyait. Essouflee la bete se calma, pleura, s'effaca pour laisser parler son ame et demander pardon. Son ennemie meurtrie fut d'abord conciliante, mais son nouveau milieu lui imposa vite la rancune, le jour ou les choses seraient inoubliables. Exsangue a nouveau, la bete en face s'est reveillee, et veut reprendre son oeuvre destructrice. Mais les choses auraient pu en etre autrement, si les victimes avaient su pardonner. J'essaie de m'en souvenir.
Aujourd'hui, dans ce telephone qui sait si bien transporter l'amertume a travers les mers, a nouveau les cris d'appel a la Justice, ces exigences pour des excuses absurdes qui conditionnent la communication, ces murs de rigidite qui rendent la Paix impossible.
Justice ! Justice ! Justice ! Je DETESTE la Justice.
J'entend ces cris des deux cote. Ces deux cotes qui savent preparer si meticuleusement leur chute, en repondant a l'impardonnable par l'impardonnable, un mot de plus contre un mot de trop, jusqu'a l'etreinte fatale le jour du nouveau Jugement. Et qui sont incapables de pardonner quand par miracle un des deux s'excuse. Parce que la rancune est bien plus savoureuse. Bien plus amusante, apparemment.
(Dixit notre Talmud:)
La ou il y a Justice, il n'y a pas de Paix.
Pendant ce temps, et pour complexifier encore un peu le tableau, j'ai des idees revolutionnaires au boulot. Des histoires de gestion evenementielle de systemes de fenetrage pour leur mise en reseau.
Reconnaissance garantie, l'inventeur est adule, il merite qu'on lui confie le projet.
(Dixit Moi:)
La technologie des machines avance sur le terreau de l'ego humain.
mardi 15 juillet 2003
Je sais
Je sais pourquoi je n'ecris plus. Plusieurs raisons:
Par un calcul savant des recouvrements des facteurs de demotivation, je me retrouve avec 1,2% de ma capacite de production ecrite.
Ca donne ca.
- Mon fauteuil de bureau est casse. Remplace par une chaise en bois parmis les moins confortables du monde connu. C'est plus le meme kif de s'assoir devant l'ordinateur pour produire. On se contente de consommer sterilement des news et les blogs des autres. La parametre "confort" disparait, l'ecrit doit donc se reduire a l'indispensable, soit 43,7% de ma production.
- La nouvelle interface de Blogger est pourrie, et en plus elle m'a coute mon beau decor jaune-orange. Je ne me sens plus chez moi. Et j'ai la flemme de retaper la baraque. Ce n'est plus mon bebe, je ne l'aime qu'a 51,1%.
- Les feedbacks font partie des victimes du terrorisme de Blogger. Je n'entend plus d'echo. Solitude de l'ecrivain autiste. Absence de reconnaissance immediate, baisse de 35,6% de la motivation d'ecrire.
- Apres quelques difficultes emotionnelles rencontrees en France lors d'un evenement qui aurait du etre a 100% heureux, j'ai decouvert la beaute du pardon, en meme temps que la laideur de la rancune. Depuis je veux la Paix et rien que ca. Et par definition un pacifiste ne milite pas. Il se tait et cultive son jardin. On enleve donc la politique, soit 46,8% de l'inspiration Bocquienne.
- Je suis heureux. Soit une nouvelle perte de 15,6% de l'inspiration d'un bloggueur normal.
Par un calcul savant des recouvrements des facteurs de demotivation, je me retrouve avec 1,2% de ma capacite de production ecrite.
Ca donne ca.
mardi 1 juillet 2003
Et meeerde !
Putain je me suis fait niquer mon template.
Oui je sais ce que je dis est bizarre.
En gros ski spasse, c'est que Blogger a decide de changer l'interface d'edition du blog, et a decide de choisir un systeme beaucoup plus pourri que le precedent.
Il m'aura fallu deux secondes pour perdre tout le template du blog, c'est a dire feu le cadre jaune-creme-orange-bleu-vert que j'aimais bien. Fini les photos du Boq en lunette de soleil beau gosse, fini le nerd d'anthologie sur le cote gauche. Finis aussi les feedbacks. Faut tout refaire.
Merde de putain d'encule de sa race de connard de Blogger la pute.
Oui je sais ce que je dis est bizarre.
En gros ski spasse, c'est que Blogger a decide de changer l'interface d'edition du blog, et a decide de choisir un systeme beaucoup plus pourri que le precedent.
Il m'aura fallu deux secondes pour perdre tout le template du blog, c'est a dire feu le cadre jaune-creme-orange-bleu-vert que j'aimais bien. Fini les photos du Boq en lunette de soleil beau gosse, fini le nerd d'anthologie sur le cote gauche. Finis aussi les feedbacks. Faut tout refaire.
Merde de putain d'encule de sa race de connard de Blogger la pute.
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